Thursday, 21 February 2013

Un Chinois tue un travailleur Congolais à Limete








Il y a deux jours, une source confidentielle hautement crédible nous révélait un effroyable meurtre commis dans le quartier industriel de Limete 1ère Rue Dilandos, à Kinshasa (RDC). Un crime crapuleux dont l’auteur est un industriel chinois possédant une usine dans ce quartier. Confronté à la colère débordante d’un employé congolais qui réclamait à juste titre ses arriérés salariaux, l’intéressé n’a pas trouvé mieux que de lui trancher la gorge, avant de le passer violemment à tabac, aidé par cinq autres de ses compatriotes, eux aussi cadres au sein de la même industrie. Se rendant tardivement compte du drame qui venait de se produire, plutôt que de se livrer à la police, ils s’empressèrent de dissimuler le corps sans vie du jeune homme à l’arrière d’une jeep fortement teintée dans l’espoir de le faire disparaître à la première occasion. Heureusement, très vite, l’affaire s’est propagée comme une traînée de poudre, au point de mobiliser tous les employés de l’usine ainsi que les riverains. La police qui a été saisie de cet homicide a préféré comme à son habitude de prendre fait et cause pour l’expatrié chinois en créant un cordon de sécurité pour le protéger, au lieu d’interpeller le délinquant, de mener une investigation sérieuse et de concéder l’affaire aux autorités judiciaires. A l’heure où j’écris, c’est la plus grande incertitude pour la famille de la victime.
Difficile de faire entendre raison dans un pays où l’impunité est devenue un fait courant, à plus forte raison, lorsque l’on ne dispose pas d’assez de revenus pour se payer un bon avocat. Et encore ? Quand on voit tout l’imbroglio judiciaire et la négligence des autorités dans l’affaire Chebeya – un crime d’Etat – on ne peut que s’attendre au pire, c’est-à-dire une absente totale de poursuites judiciaires à l’encontre du criminel en question. Aussi, il serait plus qu’urgent que les organisations de défense des droits de l’homme exigent aux responsables politiques de prendre les choses en main et de porter l’affaire en haut lieu, en mémoire de la victime et de sa famille.— à Pont en construction sur le petit boulevard sur la 1ère rue limete côté St Raphael ou côté résidentiel, Il y a deux jours, une source confidentielle hautement crédible nous révélait un effroyable meurtre commis dans le quartier industriel de Limete 1ère Rue Dilandos, à Kinshasa (RDC). Un crime crapuleux dont l’auteur est un industriel chinois possédant une usine dans ce quartier. Confronté à la colère débordante d’un employé congolais qui réclamait à juste titre ses arriérés salariaux, l’intéressé n’a pas trouvé mieux que de lui trancher la gorge, avant de le passer violemment à tabac, aidé par cinq autres de ses compatriotes, eux aussi cadres au sein de la même industrie. Se rendant tardivement compte du drame qui venait de se produire, plutôt que de se livrer à la police, ils s’empressèrent de dissimuler le corps sans vie du jeune homme à l’arrière d’une jeep fortement teintée dans l’espoir de le faire disparaître à la première occasion.
Heureusement, très vite, l’affaire s’est propagée comme une traînée de poudre, au point de mobiliser tous les employés de l’usine ainsi que les riverains. La police qui a été saisie de cet homicide a préféré comme à son habitude de prendre fait et cause pour l’expatrié chinois en créant un cordon de sécurité pour le protéger, au lieu d’interpeller le délinquant, de mener une investigation sérieuse et de concéder l’affaire aux autorités judiciaires.
A l’heure où cet article est rédigé, c’est la plus grande incertitude pour la famille de la victime. Difficile de faire entendre raison dans un pays où l’impunité est devenue un fait courant, à plus forte raison, lorsque l’on ne dispose pas d’assez de revenus pour se payer un bon avocat. Et encore ? Quand on voit tout l’imbroglio judiciaire et la négligence des autorités dans l’affaire Chebeya – un crime d’Etat – on ne peut que s’attendre au pire, c’est-à-dire une absente totale de poursuites judiciaires à l’encontre du criminel en question.

Aussi, il serait plus qu’urgent que les organisations de défense des droits de l’homme exigent aux responsables politiques de prendre les choses en main et de porter l’affaire en haut lieu, en mémoire de la victime et de sa famille.

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